“LACRIMA” est une installation qui crée un dialogue entre le verre et le textile, deux techniques emblématiques et séculaires à Venise.
Elle est présentée sous la forme de deux tapisseries contemporaines faites à la main (*), LACRIMA#1 & LACRIMA#2, sur lesquelles sont cousues des douzaines de gouttes de verre transparentes et noires. Stéphanie Henry-Seguin a conçu cette oeuvre en écho à sa conscience environnementale.
Cette installation évoque les problèmes de pollution affectant toutes les ressources naturelles d’eau de la planète telles que les océans et les rivières ainsi que la Lagune de Venise.
Stéphanie Henry-Seguin a réalisé les gouttes de verre, telles des larmes, filé à la flamme, puis les a cousues une à une sur chaque tapisserie. Ces larmes telles des gouttes, évoquent l’eau bien sûr mais aussi la tristesse et le désarroi. Par leur éclat; elles attirent l’attention du visiteur et agissent comme des petites loupes pour révéler la trame des matériaux de récupération.
Ces tapisseries ont été tissées à la main en intégrant dans leurs trames de nombreux matériaux, organiques ou non, précieux ou pas: plumes, câbles électriques, fils de nylon, résidus de filets de pêche, sacs en plastique, pailles,et bandes magnétiques.
Ce mélange de matières évoque d’une part la pollution noire et gluante du pétrole avec LACRIMA #1 et d’autre part la pollution due au plastique,comme les déchets dans les mers rejetés sur le littoral avec LACRIMA #2.
(*)Tissages réalisés avec la collaboration de
Frédérique Lamagnère (artiste designer textile)






